Les temps changent

Publié le par Christian Jacomino

[J'interviens de nouveau à la suite de L'invitation: Rebollar contre Berlol publiée chez François Bon.]

Les tenants de la littérature académique ont toujours reproché aux auteurs de littérature populaire (roman-feuilleton, policier, BD, etc) d'écrire pour de l'argent.

Eux n'en avaient pas besoin.

Ce que nous avons aujourd'hui à surmonter, c'est cela: cette vieille opposition entre la 'vraie' littérature, faite par ceux qui édifient une oeuvre comme dispositif de célébration de leur propre image, et la littérature dite 'commerciale', qui est faite par ceux qui s'adressent aux autres.

Nous sommes dans l'attente de cette révolution culturelle-là, que Roland Barthes n'a aucunement annoncée, ni Derrida, ni Blanchot. Et nous attendons d'Internet qu'il y contribue.

Car aucun jeune aujourd'hui ne peut plus croire en un 'grand art' qui, par exemple, pour ce qui est de la musique, n'inclurait pas les Rolling Stones et Madonna (ou Mirwais Ahmadzai).

Réveillez-vous! Les temps changent.

Publié dans Libéralisme

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